- EAN13
- 9782271079145
- ISBN
- 978-2-271-07914-5
- Éditeur
- "CNRS Éditions"
- Date de publication
- 17/10/2013
- Collection
- ESSEN HERMES
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 19,1 x 12,1 x 1,8 cm
- Poids
- 220 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 174.957 - 303.48301
- Fiches UNIMARC
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En bref
L'humain augmenté, utopie ou réalité ?
Le livre
Si l'humain augmenté est le dernier avatar de l'utopie technique, il exacerbe la vision purement informationnelle de l'homme et de son rapport à l'autre. Lorsqu'on parle d'humain augmenté, on sous-entend en général un individu plus fort, plus intelligent, à la longévité plus longue, etc. Autrement dit, on pense à une augmentation de ses capacités. Dès lors, l'individu se trouve réduit à un ensemble de fonctions motrices, cognitives, etc. L'altérité disparaît. Il n'y a plus de rupture entre l'homme et la machine, la pensée elle-même étant conceptualisée comme une propriété émergente des interactions au sein d'un substrat matériel biologique ou électronique. Les mouvements " transhumanistes " militent pour une utilisation des technologies d'augmentation afin de dépasser l'être humain et sa finitude : si la science nous permet de vivre mieux, pourquoi devrions-nous nous en garder ? Le présupposé communicationnel est que, si nous augmentons nos capacités d'émettre des signaux, de les recevoir et de les traiter, il serait logique que nous parvenions à mieux communiquer, donc à mieux nous comprendre et vivre ensemble...
L'auteur
Edouard Kleinpeter, ingénieur de recherche au CNRS, responsable de médiation scientifique à l'ISCC.
L'humain augmenté, utopie ou réalité ?
Le livre
Si l'humain augmenté est le dernier avatar de l'utopie technique, il exacerbe la vision purement informationnelle de l'homme et de son rapport à l'autre. Lorsqu'on parle d'humain augmenté, on sous-entend en général un individu plus fort, plus intelligent, à la longévité plus longue, etc. Autrement dit, on pense à une augmentation de ses capacités. Dès lors, l'individu se trouve réduit à un ensemble de fonctions motrices, cognitives, etc. L'altérité disparaît. Il n'y a plus de rupture entre l'homme et la machine, la pensée elle-même étant conceptualisée comme une propriété émergente des interactions au sein d'un substrat matériel biologique ou électronique. Les mouvements " transhumanistes " militent pour une utilisation des technologies d'augmentation afin de dépasser l'être humain et sa finitude : si la science nous permet de vivre mieux, pourquoi devrions-nous nous en garder ? Le présupposé communicationnel est que, si nous augmentons nos capacités d'émettre des signaux, de les recevoir et de les traiter, il serait logique que nous parvenions à mieux communiquer, donc à mieux nous comprendre et vivre ensemble...
L'auteur
Edouard Kleinpeter, ingénieur de recherche au CNRS, responsable de médiation scientifique à l'ISCC.
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