- EAN13
- 9782713223655
- ISBN
- 978-2-7132-2365-5
- Éditeur
- EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
- Date de publication
- 02/11/2012
- Collection
- EHESS TRANSLATI
- Nombre de pages
- 344
- Dimensions
- 23 x 17 x 2,2 cm
- Poids
- 629 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La philosophie du temps en perspective(s)
De George Herbert Mead
Traduit par Cécile Soudan, Michèle Leclerc-Olive
EHESS – Ecole des hautes études en sciences sociales
Ehess Translati
Dans la seconde phase de la pensée de G. H. Mead (1863-1931), le temps occupe une place fondamentale. G. H. Mead partage avec A. N. Whitehead le désir de relier la structure du monde physique, telle que les derniers développements de la science de ce début de XXe siècle la conçoivent, à l'expérience quotidienne. Cette préoccupation est partagée également par des auteurs comme B. Russell, G. E. Moore et même par des écrivains comme Virginia Woolf. La restitution de la philosophie anglo-saxonne dans le monde francophone accorde, depuis une dizaine d'années, un intérêt croissant à ces philosophies.
La contribution originale de G. H. Mead à ces entreprises intellectuelles tient à ce qu'il est autant psycho-sociologue que philosophe. Il introduit dans ses dernière conférences (les conférences Carus, en décembre 1930, quelques mois avant sa mort) la notion de socialité qui exprime la capacité commune aux systèmes physiques en mutation, aux sociétés humaines et aux individus d'occuper simultanément plusieurs perspectives, tentative conceptuelle issue des travaux sur la relativité.
Cet ouvrage permet de situer la philosophie meadienne sur le temps et les sciences physiques par rapport aux débats sur ces sujets majeurs dans l'entre-deux guerres, débats dont on entrevoit la grande fécondité aujourd'hui pour de nombreux champs de recherche, depuis l'épistémologie de l'histoire, les expériences biographiques, la philosophie de l'aléatoire ou encore les études cinématographiques et, plus largement pour repenser les rapports entre sciences humaines et sociales et sciences de la nature.
La contribution originale de G. H. Mead à ces entreprises intellectuelles tient à ce qu'il est autant psycho-sociologue que philosophe. Il introduit dans ses dernière conférences (les conférences Carus, en décembre 1930, quelques mois avant sa mort) la notion de socialité qui exprime la capacité commune aux systèmes physiques en mutation, aux sociétés humaines et aux individus d'occuper simultanément plusieurs perspectives, tentative conceptuelle issue des travaux sur la relativité.
Cet ouvrage permet de situer la philosophie meadienne sur le temps et les sciences physiques par rapport aux débats sur ces sujets majeurs dans l'entre-deux guerres, débats dont on entrevoit la grande fécondité aujourd'hui pour de nombreux champs de recherche, depuis l'épistémologie de l'histoire, les expériences biographiques, la philosophie de l'aléatoire ou encore les études cinématographiques et, plus largement pour repenser les rapports entre sciences humaines et sociales et sciences de la nature.
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