La grande conspiration de l'an XII
EAN13
9782380944853
Éditeur
Nouveau Monde éditions
Date de publication
Langue
français
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La grande conspiration de l'an XII

Nouveau Monde éditions

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En 1802, Georges Cadoudal, l’un des plus éminents chefs de la chouannerie
bretonne, n’a pas renoncé à rétablir les Bourbons sur le trône de France et
projette de faire disparaître le général Bonaparte, alors Premier consul, en
l’enlevant lors d’un de ses déplacements. Dans ce but, il entraîne un groupe
de royalistes émigrés en Angleterre et persuade le frère du roi Louis XVIII,
le comte d’Artois, de revenir en France dès qu’aura été exécuté ce qu’il
appelle « le coup essentiel », afin de préparer le retour du roi. Le prince
l’assure de son soutien, et promet sa présence en France le moment venu.
Dans le même temps, le général Pichegru débarque en Angleterre après une
spectaculaire évasion de la Guyane où il avait été déporté par le Directoire.
Cadoudal le rencontre et parvient à l’intéresser au complot. Toutefois,
Pichegru souhaite s’assurer de la participation du général Moreau dont il
connaît les sympathies royalistes et son opposition à Bonaparte. La liaison
entre Londres et Paris, où réside Moreau, se fait par des intermédiaires peu
fiables qui rapportent néanmoins une réponse favorable du général.
Une nuit d’août 1803, un navire anglais débarque clandestinement près de
Dieppe. Cadoudal et un groupe de conjurés gagnent Paris où ils se cachent. Le
16 janvier 1804, c’est au tour de Pichegru. Vive déception de Cadoudal qui
attendait le comte d’Artois, lequel ne semble plus être aussi enclin à
l’action… Bientôt, la méfiance et la discorde s’installent parmi les conjurés.
Fouché et sa police veillent. Plusieurs d’entre eux sont arrêtés sur
dénonciation. On sait que Cadoudal, alias Georges, est à Paris. On connaît
aussi la présence de Pichegru et ses rencontres avec Moreau. Celui-ci est
arrêté sur ordre de Bonaparte et incarcéré à la prison du Temple. Puis, c’est
au tour de Pichegru. On le retrouve un matin étranglé dans sa cellule.
Officiellement, c’est un suicide.
Reste « Georges ». Il est finalement arrêté après une chasse à l’homme à
travers Paris, au cours de laquelle il tue un policier.
Cadoudal, Moreau et 45 autres accusés sont jugés le 28 mai 1804. Moreau est
condamné à l’exil, Cadoudal à la peine de mort avec 12 de ses complices. Ils
sont guillotinés le 25 juin 1804 en place de Grève.

Ancien rédacteur en chef-adjoint chez Bayard-Presse, Jean-Claude Demory a été
directeur de collections historiques aux éditions Hachette-Collections de 1998
à 2018. Auteur de nombreux romans, essais, biographies et récits historiques,
il a notamment publié La mort du lieutenant Charles Péguy (Le Félin, 2023),
Claude-François Malet, ou l’obsession du complot (Le Félin, 2021), Le Régiment
de sapeurs-pompiers de Paris 1939-1945 (ETAI, 2019), ou encore le roman Le
Rendez-vous du Palais-Royal (Plon, 2019).
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