- EAN13
- 9782253169147
- Éditeur
- Le Livre de poche
- Date de publication
- 19/09/2012
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Edition enrichie (préface, notes, dossier, chronologie, bibliographie)
Marianne, une jeune Napolitaine de dixneuf ans que sa mère a mariée à un vieux
juge, n’a d’autre distraction que de se rendre à l’église plusieurs fois par
jour. En chemin, elle rencontre son cousin Octave qui, auprès d’elle, plaide
la cause de son ami Coelio, trop timide pour déclarer son amour. Elle commence
par le rabrouer puis, par un revirement qui est un caprice, accepte
d’entrouvrir sa porte à un amant. Mais lequel ? La romance va tourner au
drame... En 1833, lorsqu’il fait paraître sa pièce qui ne sera portée à la
scène qu’en 1851, dans une version d’où il aura gommé les allusions sexuelles
et religieuses, Musset y voit une comédie. Mais c’est une comédie au
dénouement tragique et qui déroute la tradition : par leur ton poétique, leur
inspiration fantaisiste, leur légèreté de composition, Les Caprices de
Marianne renouvellent profondément l’écriture dramatique. Quant à leur
héroïne, plus révoltée sans doute qu’écervelée, elle incarne la liberté d’une
femme qui refuse de se voir dicter sa conduite amoureuse.
Marianne, une jeune Napolitaine de dixneuf ans que sa mère a mariée à un vieux
juge, n’a d’autre distraction que de se rendre à l’église plusieurs fois par
jour. En chemin, elle rencontre son cousin Octave qui, auprès d’elle, plaide
la cause de son ami Coelio, trop timide pour déclarer son amour. Elle commence
par le rabrouer puis, par un revirement qui est un caprice, accepte
d’entrouvrir sa porte à un amant. Mais lequel ? La romance va tourner au
drame... En 1833, lorsqu’il fait paraître sa pièce qui ne sera portée à la
scène qu’en 1851, dans une version d’où il aura gommé les allusions sexuelles
et religieuses, Musset y voit une comédie. Mais c’est une comédie au
dénouement tragique et qui déroute la tradition : par leur ton poétique, leur
inspiration fantaisiste, leur légèreté de composition, Les Caprices de
Marianne renouvellent profondément l’écriture dramatique. Quant à leur
héroïne, plus révoltée sans doute qu’écervelée, elle incarne la liberté d’une
femme qui refuse de se voir dicter sa conduite amoureuse.
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